Avec la crise et le recours au Télétravail, la demande de logements dans les grandes villes a diminué par rapport aux villes moyennes. C’est vrai, la crise historique que traverse notre pays et le monde entier a tout pour faire baisser le prix de l’immobilier, qu’il soit tertiaire ou résidentiel.
La logique est simple : presque tous les ménages ont des revenus en baisse. Les prix doivent être ajustés. Cette prédiction a été prouvée sans discussion sur les prix des opérations actives, les magasins et les bureaux. Cela a bien été fait pour l’habitation, mais la révision à la baisse des prix à Paris et dans les grandes villes n’a duré que six mois.
Pourquoi ? Pour de nombreuses raisons.
Tout d’abord, et à la grande surprise, les Français veulent investir et acheter des maisons.
Sans aucun doute, ils ont même trouvé dans ces projets un moyen de guérir le traumatisme de la pandémie en prévoyant en quelque sorte l’avenir et en écrivant leurs propres scripts. La demande continue de s’exprimer. Après cela, la structure du marché a changé : les acquéreurs sont une partie de la population, ceux qui n’ont pas été significativement touchés par la crise économique.
En clair, une activité soutenue – au rythme d’environ un million sur douze mois, 10 % de moins qu’en 2019 – a masqué le verrouillage de dizaines de milliers de foyers au profit d’autrui. Il n’en demeure pas moins qu’une demande solvable continue d’exister, différente de la demande précédente.
Troisièmement, les aides aux entreprises n’ont pas été retirées et le “quoi qu’il en coûte” a prévalu. Cela a maintenu l’économie du pays dans l’état dans lequel nous avons toujours été, et l'”opération vérité” n’a jamais eu lieu. Enfin, les taux d’intérêt sur les crédits immobiliers ont encore baissé, pour favoriser une reprise. Certes les critères de prêt sont rigides, pour les acquéreurs qui restent au point de rendez-vous, plus solides et meilleurs revenus que les autres, ils n’empêchent pas les dossiers d’aller jusqu’au bout.
La question des prix des logements en milieu urbain est un cancer. La communauté immobilière ne bouge pas assez et les pouvoirs publics, tout en échouant lamentablement à relancer la production, se contente de penser que les prix diminueront si l’offre est abondante en raison de la construction. Mais cela ne suffira pas. Ça n’a jamais été comme ça. Pourtant, le sujet est explosif : il montre que les hausses de prix au cœur de la terrible crise que le pays connaît depuis est intolérable et, si « on y est indifférent », conduira à une grave crise sociale.
La rentrée peut aussi apporter ses solutions…
Avant que le gouvernement, qui vit les derniers mois avant l’élection présidentielle, ne mette en œuvre des mesures favorables aux logements neufs, éventuellement sur recommandation de la commission Rebsamen. S’il y a un remède que nous ne sommes pas impatients de prendre, c’est le déclin de notre capacité à contribuer. C’est pourtant ce que nous risquons de voir, dix-huit mois après le début de la crise du Covid. Malheureusement, la fin des aides, des décisions commerciales douloureuses mettra notre sérénité collective en péril. C’est inévitable.
Et puis il y a les nouvelles exigences liées à la transition environnementale : la plupart des logements seront rénovés à grands frais et il est peu probable que les prix restent inchangés. Désormais, on n’achètera plus pour le même prix une maison qui devra faire des travaux coûteux, pour pouvoir la louer ou parce que la copropriété aura voté une modernisation du bâtiment pour le mettre en valeur.
Autre cause, encore plus forte et plus rapide : le travail à distance. L’ampleur de son développement dépend davantage de la baisse des prix des logements urbains. Les ménages ont commencé à regarder au-delà de leurs villes et banlieues vers les villes de taille moyenne. La demande à Paris a donc baissé de plus de 15 % tant pour les achats de longue durée que pour les locations. Ce phénomène s’observe avec des proportions similaires dans des capitales régionales plus chères, comme Bordeaux Lyon. L’effet sur le loyer est enregistré. Quant aux prix, force est de constater que leur hausse ralentit : on est loin des chiffres à deux chiffres des années précédentes.
Les ménages français jettent leur évolution sur ces nouveaux milieux parce qu’il y fait bon vivre et que les prix y sont entre dix et cinq fois moindres selon le choix de la ville. De plus, le télétravail permet d’y séjourner avec un moindre souci de l’éloignement du siège où nous n’irions que deux jours par semaine. Tout dépendra de la partie du travail qui est en fait à temps partiel, avec du télétravail aussi peu que quelques jours. On n’y voit pas encore clair sur le sujet. On sait seulement que de 8% pré-Covid, la modalité est passée à près de 30% aujourd’hui.
Le travail à distance peut aussi engendrer une autre conséquence : les augmentations de prix dans les villes moyennes populaires. Le pouvoir d’achat de logement des autochtones sera réduit. Cela ne sera nécessaire que pour le mouvement plutôt que pour la tension spéculative.
Fondamentalement, nous ne savons pas quelles vertus et quels défauts le travail à distance peuvent apporter aux particuliers et aux entreprises.
En revanche, il est certain qu’il peut peser favorablement le prix des logements dans nos villes en répartissant la demande et en rééquilibrant le développement de notre territoire national.
Donc, pourquoi attendre ? Avec MesProjetsImmo.fr , effectuer gratuitement et sans engagement, une simulation de votre prêt immobilier . Elle vous permettra de vous faire une première idée des conditions de crédit qui s’offrent à vous.
Vous suivrez ensuite l’actualité sur l’immobilier et les travaux de rénovation rendez-vous ICI.